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Peupliers
en Vallée de Loire Les
peupliers de culture
La
populiculture en vallée de la Loire Les
surfaces en peuplier dans la vallée de la Loire ont fortement augmenté
notamment depuis les années 1980 et cela principalement au détriment de
la prairie, ce qui a engendré des modifications rapides des grands
équilibres au sein des paysages ligériens. Objet d'une
controverse animée, la populiculture est également une donnée
économique importante de la vallée. Toutefois, depuis le début des
années 1990, le volume de bois d'œuvre peuplier exploité en région Pays
de la Loire a diminué du fait du ralentissement des plantations.
Influence
de la populiculture sur l'environnement Bien que peu de
données scientifiques soient disponibles, on peut considérer que les
impacts liés à la populiculture sur l'environnement
concernent : - L'eau
(problèmes de régulation du niveau d'eau, de circulation et
d'épuration)
- Les berges (érosion et
déstabilisation)
- La biodiversité (érosion de la
biodiversité, contestée par certains auteurs selon lesquels la
biodiversité augmenterait avec l'âge de la peupleraie)
- Les
paysages (perception modifiée de la vallée ligérienne)
- La
société (appréciation variable selon les personnes)
Ces impacts sont essentiels
pour le territoire et variables d'un site à l'autre. Actions
du Conservatoire Trois
inventaires ont été menés en 1995 et 1996 en val de Loire, de Nantes à
Montsoreau. (Nantes-Le Fresne sur Loire, La Varenne - les Ponts de Cé,
Les Ponts de Cé - Montsoreau). Ils ont été réalisés par le
Conservatoire, en collaboration avec les DDAF des deux départements. Le
territoire d'étude correspond au périmètre de la zone inondable défini
dans les atlas des zones inondables édités par la DIREN d'Orléans. Les
peupleraies surfaciques et les peupleraies d'alignement ont été
recensées. Les potentialités stationnelles des sols alluviaux pour la
culture du Peuplier ont également été étudiées. Les
diagnostics menés sur la zone inondable entre Montsoreau et Nantes ont
montré : - Une
surface totale de plus de 1 300 ha en 1996,
- Une
disparité importante entre l'est et l'ouest du secteur étudié, tant sur
le plan de l'âge des plantations, que sur celui des surfaces plantées,
des dimensions des peupleraies, des aides reçues,
- D'est
en ouest les surfaces moyennes et la densité diminuent, l'état
sanitaire et la qualité des bois produits sont de moins en moins
satisfaisants, ainsi que la potentialité des sols,
- Des
impacts très importants sur les plans paysagers et biologiques,
- Des problèmes de rejets racinaires non contrôlés,
- Un régime de subventions incitatif sans prise en compte des
zones réglementées (sites et monuments), de l'environnement et des
paysages.
Devant les
demandes locales de plus en plus nombreuses de remise en
prairie de parcelles de peupleraie une fois leur
exploitation réalisée, le Conservatoire a recherché les différentes
techniques possibles et travaille avec ses partenaires pour répondre
aux nombreuses questions émanant des communes et des riverains.
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